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Lettres à laurent

 

                                     

LETTRES A LAURENT

le 13 juin 2009 

Voilà maintenant,cinq longues années sont passées sans toi ,je me demande comment j'ai fait pour continuer mon chemin ?


J'ai survécu pleurant ton absence !


Ton départ a laissé un grand vide dans mon coeur et dans ma vie....une plaie béante qui ne se refermerait probablement jamais !

J'apprends tout doucement et lentement à vivre sans ta présence ....ces dates anniversaire me replongent dans un profond désespoir !

Comme tu me manques j'aimerai tant te serrer dans mes bras

Tu es arrivé dans ma vie comme le plus beau des cadeaux....

Je t'ai élevé en te donnant le meilleur de moi-même mais tu me le rendait bien par ta gentillesse ,ton dévouement et ta bonté à mon égard ; tu faisais tout pour me faire plaisir

 

 


Pendant 33 années j'ai été comblée,


Je me considère " MAMAN PRIVILÈGIÉE" pour t'avoir eu dans ma vie ! Merci mon  fils.

Mais la vie nous joue parfois de très mauvais tours.....elle sépare ceux qui s'aiment .


Et voilà qu'un jour elle a fait en sorte que tu me quittes ,sans dire un mot ,comme ça....tu es parti.....sans un au revoir sans un adieu !

Tu as pris ton envol vers d'autres cieux....là où la Vie est beaucoup plus douce et sereine, là où l'herbe est toujours verte....le soleil toujours brillant !

Tu es maintenant dans ta Lumière et tu déverses sur moi tes rayons....tu guides mes pas et éclaire ma route !

L'Amour est plus fort que la mort.....le fil d'or n'est pas coupé !

Maintenant....vole mon ange ....toujours plus haut toujours plus loin !  mais n'oublie pas ta maman viens la visiter de temps en temps !

Sois heureux et libre en attendant le jour....quand viendra mon tour......j'espère que c'est toi qui sera là pour me conduire aux portes du Paradis !

Ce n'est qu'un au revoir

 


Maman qui t'aime de tout son coeur pour l'Éternité

 

 

Le 8 décembre 2007

Mon fils

Je me sens si seule, si vide, si noire. Je ne sais comment revivre, comment sourire. À chaque lever ou coucher de soleil, je me sens tiraillée par la réalité si dure à vivre, à supporter. Je pleure continuellement toutes les larmes de  mon corps, tout est parti avec toi. Reviens, reviens-moi, reviens-nous. J'ai l'impression de vivre dans un cauchemar éternel, viens m'aider, je suis fatiguée de faire semblant, je n’ai pas envie. Non, je ne pense pas à te suivre dans ton suicide car si je le faisais, je tuerai papa et ta soeur. Mais je n'ai plus de cœur, chaque jour qui passe est une épreuve, un jour de plus sans toi. Alors je veux juste te demander pourquoi, pourquoi tu nous as abandonné, nous ta famille, pourquoi ne t'es-tu pas ouvert à moi ? Aujourd'hui je suis contrainte de te le dire par écrit, par du virtuel, car je n'aurai plus jamais de concret, car tu n'es plus là. « Qu'est-ce que tu fous là-bas, qu'est-ce que tu fous sans nous ? » Ne m'abandonne pas. Je suis désolée, si j'avais vu ton malheur... pardonne-moi, Je t’aime mon grand .

 

maman 

 

                                                                                                                        

                                                          

le 18 /11/2007  

Mon grand

Tu me manques toujours autant et de plus en plus. Je voudrais tellement revoir encore une fois tes yeux si bleus, tes cheveux. Je voudrais tellement entendre le son de ta voix. Depuis que tu es parti « de l'autre côté », cette douleur s'est installée dans mon cœur et ne me quitte plus ou si peu. Mais comment pourrais-je ne pas penser à Toi. 

 Si je pleure, si j'ai le mal de vivre, ce n'est pas pour te faire de la peine, pas du tout : c'est parce que je t'aime comme une maman et une maman qui a perdu son enfant a beaucoup de mal à continuer même si ta maman a la chance d'avoir sa famille et des Amis et surtout ton papa et ta sœur et les 3 petites filles. J'espère que toutes les années à venir passeront vite et que le moment venu tu viendras me chercher ainsi que ton papa à qui tu manques tellement.  Pourquoi es tu resté seul dans la détresse cette nuit-là ? Pourquoi es tu parti ?   Je  parle de toi à Pauline et je sais que ta sœur  lui parle aussi de Toi, c'est une petite fille qui donne un vrai rayon de soleil à notre vie .  Chaque jour qui passe nous rapproche de Toi. Je t'aime mon grand et où que tu sois,  viens en aide aux autres. Que Dieu te protège et qu'il protège tous ceux que j'aime,

 Ta maman qui te demande pardon de ne pas avoir pu te protéger.

 

                             

 

 

Laurent, mon fils  

  Ce soir j’ai envie de t’écrire cette lettre. Je t’ai dédié ce site pour que l'on ne t'oublie jamais et qu'ainsi tu vives dans nos mémoires. Toi qui me connais, tu sais que je ne suis pas littéraire du tout, mais j'ai en moi l'espoir et l'espérance de te revoir un jour. Depuis que tu es parti la vie n'est plus pareille. Je ne recevrai pas de cadeau de  toi qui vit maintenant tout là haut, de toi qui vit désormais dans mon coeur. C’est bien plus que je reçois. Tu me donnes ce qu'il y a de plus beau, la force de ton amour, qui me fait vivre chaque jour. Tu me donnes la force de lutter, pour que tu sois fière de moi. Tu me donnes la joie de sourire, pour te faire plaisir, car tu vois l'amour est plus fort que la mort. Ton sourire me manque mais il est gravé dans ma mémoire. Ton regard me manque, il est gravé dans ma mémoire.  Ton rire me manque mais il est gravé dans ma mémoire. Ne plus te voir, ton absence sont des grandes souffrances qu'il faut vivre au jour le jour. Depuis que tu es parti, tu es là avec moi, tu ne me quittes pas . Laurent je t’aime et t’aimerai toujours  .

 Merci pour ces 33 ans de bonheur,  Pour tous les câlins et tout ce que  tu m'as donné. Merci de m'aider chaque jour sur ce chemin sans toi.  Tu étais devenu un  jeune homme avec un cœur rempli d’amour à donner.  Nous t’aimons avec tes colères, tes taquineries, tes ambitions, ta bonté, ta puissance protectrice envers ta famille. 

Nous t'aimons tout simplement .

Cette année j’ai décoré le jardin pour les filles et ton cousin Maxime que tu n’as pas eu la chance de connaître, regarde comme il est beau. Tu vas nous manquer terriblement. Les fêtes sans toi ce n’est plus pareil .

Une place reste toujours vide.

                                                                                          

 

 

Image hébérgée par hiboox.com

 

jardin 

 

                                

 

 

                                    

                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                       

             

 

           

Commentaires (16)

1. marnad (site web) 12/05/2013

oh ma Gene, je ne savais pas.....je suis de tout coeur avec toi....la vie est une terrible épreuve.....souvent injuste.....je ne trouve pas de mots pour soulager ta peine.....mes pensées t'accompagnent ....bisous

genevieve chapon

genevieve chapon Le 02/06/2013

mercI Marnad gros bisous

2. Ghislaine 26/12/2012

Bonjour,
Ma fille Audrey qui allait avoir 20 ans le 12 décembre 1997 s'est suicider le 21 mars 1997 cela fait déjà 15 ans et tous les jours je pense à elle je ne peux oublier, j'ai pourtant 7 autres enfants mais le vide dans ma vie est intense, je n'aime pas les fêtes car il manque 1 personne les frères et sœurs qui sont restés envoient un mot à son anniversaire et moi aussi je peux lui parler à travers Facebook et cela me fait du bien il est très dur de survivre à ses enfants les conditions de sa mort font que mon deuil ne sera jamais tant que je ne saurais pas vraiment courage à tout ceux qui ont perdu un enfant

3. Absolu Annick 17/12/2012

Bonjour Madame, j'ai également perdu mon Fils Laurent mon Lolo il y a eu 2 ans au mois d'octobre. Je souhaiterais savoir comment faire pour copier vos textes qui me touchent beaucoup.
Par avance je vous remercie. Amitiés et courage.

genevieve chapon

genevieve chapon Le 18/12/2012

je vous envoie un mail bises

4. LALOUM 13/09/2012

Bonjour,
j'aimerais tellement copier vos poëmes, j'ai perdu un fils il y a deux ans d'un accident de scooter, et je n'arrive pas à lui dire toute ses choses.
Un grand merci si vous m'autorisez à copier ses dires.
Je vous souhaite un énorme courage.

5. LALOUM 13/09/2012

Bonjour,
j'aimerais tellement copier vos poëmes, j'ai perdu un fils il y a deux ans d'un accident de scooter, et je n'arrive pas à lui dire toute ses choses.
Un grand merci si vous m'autorisez à copier ses dires, en privé je vous joint mon e-mail.

genevieve chapon

genevieve chapon Le 17/09/2012

bonjour Laloum vous pouvez copier les poémes pas de soucis amitiés gene

6. Bella BW Swann 20/08/2012

Bonsoir

J'étais déjà passée hier, je suis revenue me suis "promenée" dans différentes parties de ce blog dédié à votre fils.
Il est difficile de dire quelque chose, la mort d'un enfant est le pire ...
La seule chose que je voudrai vous dire (mais je n'ai pas tout lu) c'est que tout parent qui a un enfant qui se suicide cherche ce qu'elle a manqué, les indices qui annonçaient la fin, elle se reproche de ne pas avoir vu, su , compris.....Et ça même moi je le ferai sûrement pourtant je le sais, la famille, le proches, les autres ne peuvent rien faire, juste car il n'y a rien à faire.
Bien sûr avant, il est possible qu'il y ait eu des signes mais ces signes celui qui va mal les cache, il fait comme vous avez fait, il sourit, rit, quand il pleure c'est en cachette, et si ça ne va pas il évitera qu'on le regarde qu'on puisse le voir.
Celui qui veut partir est à bout, au bout du bout, il a dépassé ou jamais passé le stade où l'on espère que quelqu'un puisse voir, il est dans un autre monde, sait qu'il va faire mal, et ça lui fait mal; mais il sait aussi qu'il finira par le faire, car il ne trouve plus ce dont il a besoin, pour lui partir est l'unique solution....Il part....

J'ai lu ce texte qui dit ne venez pas pleurer sur ma tombe, ne pleurez pas....Difficile à entendre à accepter, voir impossible....
Mais c'est vrai il n'est pas là il est dans le vent qui caresse vos joues, il est dans cette feuille qui vous effleure, il est dans une goutte d'eau, il est surtout près de vous et veille sur vous ...Il vous regarde, vous écoute, vous attend mais pas maintenant quand il sera l'heure et ce n'est pas l'heure.....

Des mots qui n'ont rien d'original mais au fond je le ressens ainsi même si la douleur est immense et qu'aucun mot ne pourra l'apaiser...

Je ne dirai pas bon courage vous en avez comme il en avait.
Je vais juste vous dire vivez et excusez moi de m'être permis de déposer ces mots....Ces drames laissent sans mot et je ne sais l'exprimer qu'en mots ou devrai je me taire....

7. Jacques Fauny-LERENDU 08/10/2010

Mon fils de 28 ans vient de partir dans le monde du silence, c'est une douleur
monstrueuse. Ci dessous un texte en son hommage dépourvu de droit puisque je suis auteur et décidé d'offrir celui ci
à tous les amis qui sont dans notre cas

En suspension
>
>
> Je devrais me taire, je sais je parle trop,
> trop de fois j'ai donné de la voix,
> essayant de hurler sans y être arrivé.
> Mon enfant s'effaçait un peu plus chaque jour,
> mon amour se perdait dans une forêt de mots.
> Puisque l'air lui manquait souvent dans la cage,
> je l'aidais à extirper ses phrases
> alors qu'il se noyait dans une goutte d'eau.
>
> J'étais sur le fil, arasant son haleine.
> Par des matins blessés, bien trop abimés,
> sa bouche était proche du néant
> et ses yeux déjà perdus.
> Je le voyais alors comme un survivant,
> le corps sec comme une branche.
> Il vivait de l'âme et de trop longs silences,
> mon fils, mon grand, tu es vivant !!!.
>
> Suspendu entres deux draps,
> j'écoutais son coeur brûler,
> rapide comme un oiseau,
> alors qu'il était immobile
> en rémission, en suspension.
>
> Plutôt que de pleurer, il chantait,
> alors qu'il sombrait, il applaudissait.
> Ses doigts d'araignée s'articulaient
> comme une sculpture de Louise Bourgeois.
> Le long de sa colonne, je comptais ses os.
> La douleur était vive dans le bas de son dos.
> Un vent de morphine soufflait dans sa chambre.
> Je t'aime et je t'aimerai, maintenant dormons ensemble.
>
> je me suis réveillé le lendemain matin,
> lui dormait encore, d'un sommeil abyssal,
> mais son pouls pointait encore sur le bord du poignet.
> Je comptais, un-deux-trois, et je comptais encore,
> jusqu'à cent, anarchiquement ça tapait,
> ça frappait comme un tambour trop sourd.
> Alors à seize heures ce dimanche de septembre,
> la machine c'est tue, où es-tu mon ange? je te cherche déjà.
>
> Suspendu entres deux draps,
> j'écoutais son coeur bruler,
> rapide comme un oiseau,
> alors qu'il était immobile
> en suspension, en disparition.
>
>

8. gillet 29/05/2010

demain
ses la féte des mére et je suis en souffrence pour mon fils et pour vous ses pareille je suis avec vou pour demain un enfan ses sacrer pour une mamam

9. christiane 13/05/2010

je vous et écris ya quelque moi pour mon fils qui ses suisider par pendéson et vous maver répondu sa fait 14moi quil ma quitter des foi je le supporte et des foi jai envi de urler et lui dire pourquoi ta fait sa jen souffre beaucoup et je pence beaucoup a vous de se que vous ressenter jai bessoin de quelquin qui me conpren

10. MONIQUE 29/05/2009

oui 5 ans les jours avancent lentement il est toujours avec nous
et tous les souvenirs sont présents

11. edd 11/05/2008

il faut vous dire qu'il est tout le temps avec vous, qu'il veille sur vous et le moment venu vous vous retrouverez, il faut savoir être patient malgré la douleur.
bon courage

12. rédha 10/05/2008

bonjour je partage cette peine avec toi, toutes mes codoléances ,moi méme je viens de perdre un fils de 28 ans dans un accident de voiture le 23.avril2008 je comprends trés bien ce que vous ressentez ./bon courage

13. julie 09/05/2008

bon courage petite maman .il est avec vous

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